Bulletin n° 14.2, 25 mai 2024 – Désherbage mécanique en grandes cultures

Équipement Herse étrille au stade « allumette »
Culture Maïs-grain
Type de sol Argile

Mise en contexte:

  • Ce bulletin est publié dans le cadre du projet «Démonstration de techniques alternatives visant la diminution de l’usage des herbicides dans les grandes cultures» financé par le programme Prime-Vert.
  • Les exemples sont pris sur des fermes en grandes cultures.
  • À noter que cette publication ne constitue aucunement une recommandation

STADE DE LA CULTURE

En raison des conditions météorologiques favorables, le maïs-grain a eu une levée extrêmement rapide. Dans le cas présent, le maïs-grain est au stade allumette (0,5 à 1 po de long) seulement trois jours après le semis. Le coléoptile est à peine à 0,5 po sous la surface du sol.

STADE DES MAUVAISES HERBES

Les mauvaises herbes sont aux stades fils blanc et cotylédons. La présence accrue de mauvaises herbes à ce stade du maïs est souvent très problématique à gérer en post-levée. L’intervention en prélevée est souvent cruciale pour le contrôle adéquat des mauvaises herbes.

AJUSTEMENT DE LA HERSE ÉTRILLE

L’équipement utilisé pour cette opération est une herse étrille classique avec plusieurs sections individuelles conçues pour suivre le terrain. L’agressivité de la herse étrille se contrôle par la vitesse d’avancement, la hauteur des roues de profondeur et l’angle d’attaque des dents.

Dans le cas présenté, l’objectif du contrôle mécanique était de faire pénétrer les doigts du peigne avec un minimum d’agressivité pour ne pas abîmer le maïs-grain. Le réglage central a été ajusté pour que la partie courte des dents soit perpendiculaire au sol. De plus, les deux barres d’attache des sections (tiges rouges) ont été retenues par les parallélogrammes pour qu’elles n’exercent aucune pression sur les sections. Ainsi, seul le poids des sections permet aux dents de pénétrer le sol.

RÉSULTAT DU CONTRÔLE MÉCANIQUE

Cet ajustement a permis de contrôler les mauvaises herbes sans affecter les coléoptiles du maïs. La profondeur de travail des dents était au même niveau que la pointe des coléoptiles. La vitesse d’avancement de la herse étrille était de 12 km/h.

Le travail effectué par la herse étrille a permis d’exposer les fils blancs à la surface du sol, ce qui permettra au maïs d’émerger du sol et d’avoir une longueur d’avance sur les mauvaises herbes.

Ce bulletin a été rédigé par Murielle Bournival, agronome au CETAB+. La révision linguistique a été réalisée en collaboration de Julie Anne Wilkinson, agronome, M.Sc., CETAB+.