Bulletin n° 4.2, 27 mai 2023 – Désherbage mécanique en grandes cultures Voir tous les bulletins Équipement Doigts sarcleurs au stade crochet Culture Soya Type de sol Loam Sableux Mise en contexte: Ce bulletin est publié dans le cadre du projet «Démonstration de techniques alternatives visant la diminution de l’usage des herbicides dans les grandes cultures» financé par le programme Prime-Vert. Les exemples sont pris sur des fermes en grandes cultures. À noter que cette publication ne constitue aucunement une recommandation PRÉSENCE DE RÉSIDUS Le champ de soya est sur un retour de maïs non labouré à l’automne. Le travail de printemps a été réalisé avec une déchaumeuse à disques. Il y a beaucoup de résidus à la surface du sol. STADE DU SOYA ET PRESSION DE MAUVAISES HERBES Le soya est au stade le plus fragile, soit le stade de crochet blanc. Il y a plusieurs mauvaises herbes au stade de fils blancs et de cotylédons. CHOIX DE L’INTERVENTION Comme le soya est à un stade très fragile et qu’il y a une présence de résidus importante, le choix de l’équipement s’est arrêté sur les doigts sarcleurs. Les doigts sarcleurs permettent d’enterrer les mauvaises herbes sur le rang du maïs et de les extirper sous l’effet des doigts d’entrainement en métal. AJUSTEMENT DES DOIGTS SARCLEURS L’objectif désiré avec les doigts sarcleurs est de venir créer un petit billon par-dessus le rang de soya de manière à enterrer les adventices. Une largeur d’environ 3 po est laissée entre les pointes des doigts pour créer le petit billon. La vitesse d’avancement était de 8 km/h. https://youtu.be/BC4htYvSlQA RÉSULTAT DU CONTRÔLE MÉCANIQUE Le billon créé enterre pratiquement l’ensemble des mauvaises herbes. En déterrant la zone billonnée, il est possible de voir la quantité de mauvaises qui ont été enterrées par le petit billon. Liens utiles: Fiche technique du CETAB+ : Les doigts sarcleurs rotatifs Fiche technique du CETAB+ : Séquences de passages Ce communiqué a été rédigé par Murielle Bournival, agronome au CETAB+. La révision linguistique a été réalisée en collaboration avec Julie Anne Wilkinson, agronome, M.Sc., CETAB+.